La résilience est un construit multidimensionnel résultant d’un état d’équilibre dans les interactions avec les facteurs de risque et les facteurs de protection présents dans les différents paliers de l’écosystème d’une personne et d’une communauté.
Comment le système se prépare pour réduire l’impact du choc?
Comment le système encaisse le coup une fois que le choc survient?
Comment le système invente des stratégies pour s’adapter à la situation?
Comment le système opère des changements radicaux?
Accès sporadique à l'eau, l'hygiène et l'assainissement. Si 83% des foyers ont accès à l'eau potable, la situation en public demeure pauvre. 32% de foyers au Mali existent toujours sans installations sanitaires. Moins de 20% d’écoles possèdent des installations sanitaires fonctionnelles. Quelques exemples d'indicateurs retenus :
22 % des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance pour leur âge. Il est estimé que près de 1,4 million d'enfants âgés de 6 à 59 mois souffrent et continueront probablement de souffrir de malnutrition aiguë en 2024. Quelques exemples d'indicateurs retenus :
Approximativement 2 millions d'enfants âgés entre 5-17 ans ne vont pas à l'école au Mali, ce qui fait que presque la moitié de la population des jeunes (entre âges 15-24) reste illettrée. Les facteurs tels que la pauvreté, l’engagement au travail des enfants, mariage précoce, manque d'écoles contribuent aux taux faibles d'alphabétisation. Quelques exemples d'indicateurs retenus :
La mortalité infantile, la santé maternelle, et le VIH restent des défis majeurs. Un enfant sur 10 meurt avant l’âge de 5 ans et un nouveau-né sur 30 ne survit pas plus d’un mois suite à des maladies évitables. Quelques exemples d'indicateurs retenus :
Effectuer une analyse approfondie de la littérature et des cadres de résilience sociale existants. Cette étape vise à identifier les meilleures pratiques internationales et les cadres méthodologiques applicables au contexte malien.
Examiner en détail le questionnaire de l’IPC afin de comprendre les variables actuelles et leur pertinence pour mesurer la résilience sociale. Cette étape garantit que le cadre est en harmonie avec les données et indicateurs déjà collectés.
Mettre en correspondance les composantes de la résilience sociale avec les variables de l'IPC, pour assurer une cohérence entre le concept de résilience et les indicateurs de pauvreté communale.
Identifier et élaborer de nouveaux indicateurs spécifiques à la résilience sociale, adaptés aux réalités locales. Ces indicateurs permettent de capturer les dimensions particulières de la résilience au niveau des communes maliennes.
Concevoir une méthodologie robuste pour calculer l’indice de résilience sociale. Cette méthodologie est scientifique et adaptée aux contextes locaux pour garantir une mesure précise et réplicable de la résilience sociale.
Mener une validation initiale des indicateurs et de la méthodologie dans les communes pilotes. Ce test permettra d’ajuster et d’affiner les indicateurs et le calcul de l’indice avant le déploiement à plus grande échelle.
Quatre régions ont été sélectionnées pour la phase pilote : Gao, Mopti, Ségou et Tombouctou. Dans chacune de ces régions, l'outil sera déployé dans cinq communes. Les cinq communes de Gao sont Bamba, Bourem, Taboye, Tarkint et Téméra. À Mopti, les communes choisies sont Mopti, Fatoma, Sio, Socoura et Konna. Pour la région de Ségou, les communes de Ségou, Pelengana, Konodimini, N'Gara et Massala seront couvertes. Enfin, dans la région de Tombouctou, les communes de Tombouctou, Diré, Goundam, Soboundou et Alafia ont été retenues.